La commission en préparation sur le terrain

C’est quoi le boulot de préparation d’un débat public que nous menons ?
Première réponse, c’est vraiment un boulot intense, comme en témoigne notre semaine...

Lundi : rencontre avec des élus du territoire.

Mardi : une journée en mer avec les affaires maritimes pour découvrir de visu les zones d’implantations possibles des parcs envisagés. Une journée qui nous permet de profiter des expériences et connaissances d’un équipage accueillant.

Mercredi : réunion de travail à Cherbourg où deux membres de la commission nous présentent l’état de leur réflexion sur la manière d’associer le public au choix des zones. Ils continuent à travailler à distance l’un dans le Cotentin et l’autre en Ile de France. L’après-midi, nous nous séparons. Deux d’entre nous rencontrent des industriels et découvrent comment se construisent les pales d’éoliennes. Les autres vont rencontrer un élu local engagé dans la transition énergétique sur son territoire. Puis autour d’une table, c’est la première rencontre avec les représentants du Comité des Pêches et des producteurs. Nous apprenons à faire connaissance car nous aurons beaucoup à nous côtoyer. Jeudi, c’est l’ouverture du site internet et le lancement public des questionnaires de consultation. Avant de les voir à l’écran il y a eu du boulot pour choisir les textes et les illustrations.

Jeudi : nouvelle rencontre là à Paris avec une sénatrice du territoire.

Vendredi : rencontre avec le cabinet du Maire du Havre. Et puis tout au long de la semaine, des contacts avec la presse, des réponses à des demandes d’interviews.

Pourquoi tant d’activités au cœur de l’été pour un débat prévu à l’automne ?
Parce que nous avons besoin de stimuler l’intérêt du public pour ce débat, car nous avons la volonté qu’il soit le plus ouvert et le plus large possible.
Souvent nous sommes questionnés sur l’impact du débat sur les décideurs. Nous avons une réponse simple : plus le débat sera fort et argumenté, plus les citoyens et professionnels y seront impliqués, plus il y a de chances que les décideurs en tiennent compte.
Ce travail préalable nous est aussi indispensable pour identifier les questions que les différents publics se posent et pour comprendre les arguments développés par les uns et les autres. Chaque entretien nous permet de regarder les projets en débat sous un angle différent.
Nous avons décidé d’élargir le nombre de nos interlocuteurs à questionner. 3 000 mails sont partis aujourd’hui vers des associations, des collectivités, des professionnels. Et dans le mois d’août, nous serons présents sur les côtes pour écouter directement des habitants, des estivants, des gens de mer.
La semaine se termine. Lundi nous continuons à préparer le débat ensemble.

Jean-Pierre TIFFON, Président de la commission particulière du débat public 

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